F.A.Q

Générale

Les formes purement génétiques de la maladie d’Alzheimer sont rares. Compte tenu de ce que nous savons actuellement de ces formes, nous  proposons une recherche de cause génétique chez le malade lorsque :

  • soit au moins 2 apparentés du premier degré (frère/sœur, parent) présentent ou ont présenté une MA dont l’âge de début des symptômes est/était inférieur ou égal à 65 ans, dont au moins un est documenté par une preuve physiopathologique de MA à l’aide des biomarqueurs du liquide céphalorachidien ou de l’imagerie moléculaire (PET Scanner).
  • soit 1 cas isolé présente une maladie d’Alzheimer dont l’âge de début des premiers symptômes est inférieur ou égal à 50 ans, documenté par  une preuve physiopathologique de MA à l’aide des biomarqueurs du liquide céphalorachidien ou par imagerie moléculaire (PET Scanner).

Si votre parent malade a eu une confirmation génétique de sa maladie, alors vous pouvez solliciter un conseil génétique auprès d’un service de médecine génétique.

Si votre parent malade est/était dans l’une de ces 2 situations et qu’il n’y a/avait pas eu de confirmation génétique, vous pouvez en parler à votre médecin traitant et/ou solliciter un avis en centre mémoire et/ou un conseil génétique auprès d’un service de médecine génétique.

Pour les autres situations qui représentent les plus fréquentes il n’est actuellement pas recommandé de faire une analyse génétique.

Néanmoins, si votre mémoire vous préoccupe ou vous avez l’impression de fonctionner moins bien au quotidien, n’hésitez pas à en parler tout d’abord à votre médecin traitant.

A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour prévenir, stopper ou guérir la maladie d’Alzheimer ou les maladies apparentées.

Néanmoins, il est possible de mettre en place des traitements personnalisés qui permettent de garder l’autonomie le plus longtemps possible, d’améliorer la qualité de vie ou encore d’atténuer certains symptômes.
On distingue entre traitements médicamenteux et non médicamenteux. La plupart de ces traitements étant d’autant plus efficaces s’ils sont mis en place rapidement, le diagnostic au stade débutant est essentiel.

En savoir plus sur les traitements non médicamenteux proposés par les Centres Mémoire.

Êtes-vous vous-mêmes concerné.e?
Si vous êtes inquiet.ète car vous avez l’impression que :
– votre mémoire est moins bonne qu’avant ou qu’elle est moins bonne que celle de vos amis du même âge,
– Vous avez plus de peine à trouver les mots,
– vous constatez d’autres difficultés,
– vous avez besoin d’aide pour effectuer certaines tâches quotidiennes,
parlez-en d’abord à votre médecin de famille. Il saura vous dire si une consultation spécialisée dans un Centre Mémoire est conseillée.

Êtes-vous un proche?
Si vous remarquez que votre proche répond à un des critères ci-dessus, n’hésitez pas à en parler et conseillez-lui de prendre contact avec son médecin de famille.

En savoir plus sur les Centres Mémoire

En cas d’inquiétude, il faut parler avec votre médecin traitant pour consulter un Centre Mémoire si nécessaire.
Dans tous les cas et dans la mesure de vos possibilités, il faut:
– Avoir une activité physique régulière, en étant légèrement essoufflés et transpirant. Entrainer également l’équilibre.
– Rester connecté.e socialement
– Rester actif.ve intellectuellement
– Avoir une alimentation équilibrée
Et, surtout, il faut valoriser les activités qui procurent du plaisir !
Attention également à contrôler votre audition et à l’appareiller si nécessaire.

Neuropsychologie

Vous pouvez centraliser la réponse à ces questions sur un panneau que vous mettrez dans un endroit facile d’accès (p. ex sur le frigo ou à l’entrée). Apprenez ensuite à votre proche à consulter le panneau régulièrement (p. ex pour les rendez-vous hebdomadaires).

Logopédie

Les maladies neurodégénératives peuvent débuter par des troubles du langage, regroupés sous le terme d’aphasies primaires progressives ou APP. Il en existe différents types présentant différents tableaux cliniques, p.ex des difficultés à trouver les mots ou à répéter des phrases (APP logopénique), des difficultés à se rappeler du sens des mots ou de l’utilisation des objets (APP sémantique), ou encore des difficultés de compréhension ou un ralentissement dans le débit de parole (APP non fluente).

Oui, il existe deux types d’applications (majoritairement sur Apple, mais également quelques-unes sur Android) : des applications permettant de travailler sur des difficultés précises (par exemple, s’entraîner à retrouver les mots, à écrire, à lire à haute voix, à lire plus vite, à comprendre des textes, etc.) et des applications permettant de faciliter la communication (par exemple, appuyer sur une image de « téléphone » quand ce mot ne vient pas). N’hésitez pas à en discuter avec votre logopédiste afin de déterminer quelles seraient les applications les plus adaptées à vos besoins.

Il existe plusieurs façons de se stimuler ! Une première manière est de maintenir des relations sociales avec ses proches régulièrement et de discuter avec eux ! N’hésitez pas à noter les mots qui sont difficiles à retrouver et les entraîner quotidiennement. Vous pouvez également continuer à lire, que ce soit des livres, des journaux ou autres, tant que cela vous procure du plaisir. Finalement, discutez-en avec votre logopédiste pour qu’elle vous donne des exercices adaptés à réaliser de manière autonome à domicile.

Privilégier d’autres moyens de communication que le langage, comme par exemple les gestes, le pointage ou l’utilisation de carnets de communication (sur tablette ou version papier). N’hésitez pas à demander conseil à votre logopédiste.

Physiothérapie

L’activité physique est recommandée à tout âge, y compris chez les seniors.
Elle contribue à la prévention de différentes maladies, à réduire le risque de chute et elle exerce une influence positive sur le bien-être moral. Toute activité est bénéfique, choisissez néanmoins des activités de groupe, qui favorisent les liens sociaux, une des clés du bien vieillir de toute personne âgée.

Je cherche une activité physique de groupe.
Article : « La promotion de l’activité physique chez les ainés: enjeux et stratégies spécifiques ».

Proches aidants

En tant que proche aidant.e , il est très important d’être soutenu, non seulement sur le plan pratique mais également sur le plan émotionnel. Il existe diverses offres de soutien en fonction de la région où vous vivez : espaces d’écoute et d’échange, consultation psychologique, groupes de parole, par exemple.

Renseignez-vous auprès du Centre Mémoire le plus proche de chez vous pour connaître les aides à disposition des proches aidant.e.s.