Traitements
Améliorer ses capacités cognitives et physiques

Bien qu’il existe d’autres traitements pharmacologiques et non pharmacologiques, seuls les traitements neuropsychologique, logopédique et physiothérapeutique sont présentés sur ce site.

Conseils neuropsychologiques

Améliorer sa mémoire en petit groupe

Le.la neuropsychologue évalue les principales fonctions cognitives (mémoire, attention, langage, perception …) lors d’un bilan initial.

En fonction des besoins spécifiques de chaque patient, il.elle peut proposer des séances de conseils afin de mieux comprendre son fonctionnement cognitif et mettre en place des stratégies pour pallier les difficultés du quotidien.

Traitement logopédique

Améliorer son langage

Le.la logopédiste (ou orthophoniste) évalue les capacités langagières.

Un traitement individuel ou de groupe peut être proposé afin d’améliorer ou d’entretenir les capacités de langage et/ou de parole.

Ce traitement permet de limiter les répercussions des difficultés au quotidien et favoriser l’intégration sociale du.de la patient.e.

Traitement physiothérapeutique

Améliorer sa condition physique en petit groupe

Le.la physiothérapeute intervient auprès de patients présentant des risques de chute, troubles de la marche et/ou de l’équilibre.

Il.elle peut proposer un traitement physiothérapeutique en petit groupe axé sur le réentraînement à l’effort, le renforcement musculaire, l’équilibre statique et dynamique ainsi que la coordination afin d’améliorer l’autonomie physique du patient.

Des questions au sujet de ces traitements?

Nous sommes là pour y répondre.

Les maladies neurodégénératives peuvent débuter par des troubles du langage, regroupés sous le terme d’aphasies primaires progressives ou APP. Il en existe différents types présentant différents tableaux cliniques, p.ex des difficultés à trouver les mots ou à répéter des phrases (APP logopénique), des difficultés à se rappeler du sens des mots ou de l’utilisation des objets (APP sémantique), ou encore des difficultés de compréhension ou un ralentissement dans le débit de parole (APP non fluente).

En tant que proche aidant.e , il est très important d’être soutenu, non seulement sur le plan pratique mais également sur le plan émotionnel. Il existe diverses offres de soutien en fonction de la région où vous vivez : espaces d’écoute et d’échange, consultation psychologique, groupes de parole, par exemple.

Renseignez-vous auprès du Centre Mémoire le plus proche de chez vous pour connaître les aides à disposition des proches aidant.e.s.

A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour prévenir, stopper ou guérir la maladie d’Alzheimer ou les maladies apparentées.

Néanmoins, il est possible de mettre en place des traitements personnalisés qui permettent de garder l’autonomie le plus longtemps possible, d’améliorer la qualité de vie ou encore d’atténuer certains symptômes.
On distingue entre traitements médicamenteux et non médicamenteux. La plupart de ces traitements étant d’autant plus efficaces s’ils sont mis en place rapidement, le diagnostic au stade débutant est essentiel.

En savoir plus sur les traitements non médicamenteux proposés par les Centres Mémoire.

Les formes purement génétiques de la maladie d’Alzheimer sont rares. Compte tenu de ce que nous savons actuellement de ces formes, nous  proposons une recherche de cause génétique chez le malade lorsque :

  • soit au moins 2 apparentés du premier degré (frère/sœur, parent) présentent ou ont présenté une MA dont l’âge de début des symptômes est/était inférieur ou égal à 65 ans, dont au moins un est documenté par une preuve physiopathologique de MA à l’aide des biomarqueurs du liquide céphalorachidien ou de l’imagerie moléculaire (PET Scanner).
  • soit 1 cas isolé présente une maladie d’Alzheimer dont l’âge de début des premiers symptômes est inférieur ou égal à 50 ans, documenté par  une preuve physiopathologique de MA à l’aide des biomarqueurs du liquide céphalorachidien ou par imagerie moléculaire (PET Scanner).

Si votre parent malade a eu une confirmation génétique de sa maladie, alors vous pouvez solliciter un conseil génétique auprès d’un service de médecine génétique.

Si votre parent malade est/était dans l’une de ces 2 situations et qu’il n’y a/avait pas eu de confirmation génétique, vous pouvez en parler à votre médecin traitant et/ou solliciter un avis en centre mémoire et/ou un conseil génétique auprès d’un service de médecine génétique.

Pour les autres situations qui représentent les plus fréquentes il n’est actuellement pas recommandé de faire une analyse génétique.

Néanmoins, si votre mémoire vous préoccupe ou vous avez l’impression de fonctionner moins bien au quotidien, n’hésitez pas à en parler tout d’abord à votre médecin traitant.

Vous pouvez centraliser la réponse à ces questions sur un panneau que vous mettrez dans un endroit facile d’accès (p. ex sur le frigo ou à l’entrée). Apprenez ensuite à votre proche à consulter le panneau régulièrement (p. ex pour les rendez-vous hebdomadaires).